L’APPUL manifeste son appui pour la professeure canadienne détenue en Iran

(26 juin 2016) L’APPUL a versé une contribution de 1 000 $ au fonds de défense de l’Association des professeurs de l’Université Concordia pour venir en aide à Homa Hoodfar, une professeure canadienne qui est détenue en Iran. Des lettres exprimant nos préoccupations dans cette affaire ont également été envoyées au premier ministre Justin Trudeau, au ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion et au président iranien Hassan Rouhani.

La professeure Hoodfar, qui a récemment pris sa retraite de l’Université Concordia, aurait été accusée de sédition par les autorités iraniennes. Elle a été soumise à plusieurs reprises à de longs interrogatoires, son passeport a été saisi et ses biens personnels ont été confisqués. Elle est détenue au secret depuis le 14 juin dans la tristement célèbre prison d’Evin à Téhéran.

Membre hautement respectée de la communauté universitaire, la professeure Hoodfar est reconnue pour ses travaux de recherche portant sur des sujets qui vont des relations familiales aux enjeux des femmes dans les sociétés du Moyen-Orient, y compris l’Iran. Aucun élément de preuve n’a été présenté pour démontrer que ses recherches sur les récentes élections en Iran, où 17 femmes ont été élues, sont subversives.

L’APPUL soutient vigoureusement la position prise par Amnistie internationale, qui considère que la professeure Hoodfar est une prisonnière d’opinion, ainsi que l’Association canadienne des professeurs et professeures d’université.