Une rémunération équitable et une sécurité d’emploi sont des enjeux importants alors que les professeurs et l’Université de Sudbury se préparent pour une rencontre avec un conciliateur

(Sudbury – 31 août 2018)

L’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL), qui représente tous les membres du corps professoral à temps plein et à temps partiel de l’Université de Sudbury, a présenté une demande de conciliation dans le but de parvenir à une entente avec le collège universitaire qui fera en sorte que les professeurs ne seront plus payés sensiblement moins que leurs collègues de l’Université Laurentienne. Au terme de quatorze jours de pourparlers, les deux parties ont réalisé des progrès sur plusieurs fronts, mais les questions de rémunération équitable et de sécurité d’emploi pour les professeurs contractuels sont des enjeux clés sur lesquels l’administration refuse de se pencher sérieusement.

« L’écart de rémunération est extrêmement préoccupant, de dire Fabrice Colin, président de l’APPUL. Les professeurs de l’Université de Sudbury peuvent être payés, sur une base individuelle, jusqu’à 30 % de moins que leurs collègues qui occupent le même rang et qui comptent le même nombre d’années d’expérience et ce, malgré le fait qu’ils effectuent les mêmes activités d’enseignement, de recherche et administratives dont l’Université de Sudbury et l’Université Laurentienne sont si fières et sur lesquelles comptent les étudiants. »

Outre l’absence d’une rémunération équitable, l’Université de Sudbury a de plus en plus recours à l’expertise de professeurs à temps partiel pour maintenir l’intégrité des programmes d’Études autochtones, de Philosophie, de Sciences religieuses, de Folklore et d’Études journalistiques.

« Les professeurs à temps partiel à l’Université de Sudbury font face à d’importants défis en matière de planification à long terme, étant donné l’incertitude à laquelle ils sont confrontés, ne sachant pas quels cours ils donneront, le cas échéant, d’une session d’enseignement à l’autre, a déclaré Réal Fillion, négociateur en chef pour l’association des professeures et professeurs. C’est pourquoi notre priorité est d’améliorer les conditions de travail et la sécurité d’emploi des professeurs à temps partiel. »

L’APPUL espérait pouvoir reprendre les pourparlers en présence d’un conciliateur et conclure une entente avant le début des cours, mais l’université s’est déclarée non disponible, même les fins de semaine, et ce jusqu’au 14 septembre. Étant donné l’incertitude que cette situation suscite pour les étudiants qui reprennent leurs études, l’APPUL déplore que l’Université de Sudbury n’ait pas jugé comme prioritaire d’en arriver à une entente.

Les professeurs de l’Université de Sudbury sont membres de l’APPUL qui représente plus de 400 professeurs à temps plein ainsi que plus de 300 professeurs à temps partiel à l’Université Laurentienne, l’Université de Sudbury, l’Université Huntington et l’Université Thorneloe.