Semaine de l’équité en matière d’emploi à l’Université Laurentienne, du 22 au 26 octobre

(Sudbury –  le 19 octobre 2018)

L’APPUL se joint aux membres de l’ACPPU partout au Canada pour organiser des activités et des événements sur le campus en vue de promouvoir un traitement équitable pour tous les membres du personnel académique au cours de la Semaine de l’équité en matière d’emploi, qui se déroulera du 22 au 26 octobre.

Des professeurs de la Laurentienne animeront un kiosque d’information qui sera installé au rez-de-chaussée dans le corridor de la Faculté des arts mercredi et jeudi prochains, de 11 h à 13 h.

Le jeudi 25 octobre, le film documentaire « Degrees of Shame » sera diffusé dans la salle C-206, de 14 h 30 à 15 h 30. Des rafraîchissements seront servis. Ce documentaire explore la situation économique et les conditions de travail des professeurs à contrat aux É.-U., suggérant un parallèle entre ce modèle économique et celui des travailleurs agricoles migrants.

Le vendredi 26 octobre, le député provincial de Sudbury, Jamie West, qui a enseigné dans le programme d’Études des relations de travail, prendra la parole dans l’Atrium à 14 h 30 et fera le point sur l’équité en matière d’emploi pour le personnel académique. La députée provinciale de Nickel Belt, France Gélinas, sera également présente.

De plus en plus de professeurs dans les collèges et universités du pays ont des emplois précaires à contrat et à temps partiel, selon le communiqué de l’ACPPU. Ces contrats de courte durée sont devenus la norme, alors qu’ils étaient par le passé la porte d’entrée vers une carrière dans le monde académique. Bien souvent, ces professeurs ne gagnent même pas un salaire de subsistance.

Toujours selon le communiqué de l’ACPPU, les professeurs à temps partiel et à contrat se voient refuser la possibilité chaque année de participer – et d’être rémunérés pour le faire – à tous les aspects de la vie académique, soit la recherche, l’enseignement et le service à la communauté. Ces obstacles ont de sérieuses répercussions, non seulement sur le personnel académique contractuel, mais aussi sur les étudiants, le personnel académique permanent et sur l’intégrité des établissements postsecondaires.

Nous joignons notre voix à celle de nos collègues de l’ACPPU pour souligner que les conditions de travail et la sécurité d’emploi du personnel académique contractuel doivent être améliorées.