L’OCUFA se joint à une coalition syndicale qui conteste la constitutionnalité de la violation des droits des travailleurs par le gouvernement Ford

(Toronto – le 13 janvier 2020)

L’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA) a voté pour se joindre aux dix syndicats représentant plus de 250 000 travailleurs de l’Ontario afin de lancer une contestation coordonnée fondée sur la Charte contre la Loi visant à préserver la viabilité du secteur public pour les générations futures – anciennement le projet de loi 124. Cette loi du gouvernement Ford porte indûment atteinte aux droits des travailleurs à une négociation collective libre et équitable. Elle menace l’équité salariale et les avantages sociaux des professeurs contractuels et d’autres travailleurs marginalisés, et érodera les fondements des importants services publics de l’Ontario – dont notre exceptionnel système d’éducation publique.

« Cette loi viole la Charte canadienne des droits et libertés et ne peut être adoptée, a déclaré Rahul Sapra, président de l’OCUFA. Les professeurs de l’Ontario travailleront aux côtés de nos collègues du secteur public pour faire en sorte que cette loi injuste soit abrogée. »

Les professeurs et les bibliothécaires des universités de l’Ontario croient fermement au droit à la négociation collective libre et équitable. C’est grâce à ce processus que l’équité est favorisée et que de bons emplois et un salaire équitable sont fournis aux groupes traditionnellement moins bien rémunérés, notamment, les professeurs qui s’identifient aux femmes, ainsi que les professeurs racialisés et contractuels. De plus, l’OCUFA fera valoir que cette loi mine l’autonomie et l’indépendance des universités en imposant un régime de négociation à l’échelle de la province.

La contestation conjointe en vertu de la Charte a été lancée par une coalition de syndicats, coordonnée par la Fédération du travail de l’Ontario (FTO), qui représente les travailleurs du secteur parapublic, notamment l’AMAPCEO – Employées et employés professionnels de l’Ontario; le Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau (SEPB Ontario); le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP); la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE), section locale 636; l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC); l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC); le Service Employees International Union (SEIU Healthcare); la Society of United Professionals (IFPTE), section locale 160; les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), section locale 175; et le Syndicat des métallos.

Les attaques de Ford contre les droits des travailleurs du secteur public font partie d’un programme antisyndical plus vaste comme en témoignent ses mesures antérieures qui ont réduit le salaire minimum en Ontario et ont dérobé de leurs droits les travailleurs les plus vulnérables de la province.

L’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA) a voté pour se joindre aux dix syndicats représentant plus de 250 000 travailleurs de l’Ontario afin de lancer une contestation coordonnée fondée sur la Charte contre la Loi visant à préserver la viabilité du secteur public pour les générations futures – anciennement le projet de loi 124. Cette loi du gouvernement Ford porte indûment atteinte aux droits des travailleurs à une négociation collective libre et équitable. Elle menace l’équité salariale et les avantages sociaux des professeurs contractuels et d’autres travailleurs marginalisés, et érodera les fondements des importants services publics de l’Ontario – dont notre exceptionnel système d’éducation publique.

« Cette loi viole la Charte canadienne des droits et libertés et ne peut être adoptée, a déclaré Rahul Sapra, président de l’OCUFA. Les professeurs de l’Ontario travailleront aux côtés de nos collègues du secteur public pour faire en sorte que cette loi injuste soit abrogée. »

Les professeurs et les bibliothécaires des universités de l’Ontario croient fermement au droit à la négociation collective libre et équitable. C’est grâce à ce processus que l’équité est favorisée et que de bons emplois et un salaire équitable sont fournis aux groupes traditionnellement moins bien rémunérés, notamment, les professeurs qui s’identifient aux femmes, ainsi que les professeurs racialisés et contractuels. De plus, l’OCUFA fera valoir que cette loi mine l’autonomie et l’indépendance des universités en imposant un régime de négociation à l’échelle de la province.

La contestation conjointe en vertu de la Charte a été lancée par une coalition de syndicats, coordonnée par la Fédération du travail de l’Ontario (FTO), qui représente les travailleurs du secteur parapublic, notamment l’AMAPCEO – Employées et employés professionnels de l’Ontario; le Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau (SEPB Ontario); le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP); la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE), section locale 636; l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC); l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC); le Service Employees International Union (SEIU Healthcare); la Society of United Professionals (IFPTE), section locale 160; les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), section locale 175; et le Syndicat des métallos.

Les attaques de Ford contre les droits des travailleurs du secteur public font partie d’un programme antisyndical plus vaste comme en témoignent ses mesures antérieures qui ont réduit le salaire minimum en Ontario et ont dérobé de leurs droits les travailleurs les plus vulnérables de la province.

« Doug Ford ne croit pas aux droits du travail équitables ni aux droits des travailleurs, a déclaré Sapra. Il a inventé une crise financière dans le but de créer une course vers le bas où les travailleurs de l’Ontario ont de moins en moins de droits et les services publics de l’Ontario ont de moins en moins de ressources. »

L’Ontario a actuellement le taux de financement par étudiant et par personne le plus faible au Canada et la contrainte des droits à la négociation collective ne fera qu’exacerber cette crise. L’OCUFA collaborera avec tous nos collègues de l’éducation et du secteur parapublic afin de responsabiliser le gouvernement Ford et de défendre les droits de tous les travailleurs à un salaire équitable, à des conditions de travail sûres et à la sécurité d’emploi. Nous contesterons les attaques de Ford contre les droits des travailleurs devant les tribunaux et nous travaillerons dans nos collectivités pour montrer au gouvernement Ford que les Ontariens rejettent son programme d’austérité.

Fondée en 1964, l’OCUFA représente 17 000 professeurs et bibliothécaires universitaires au sein de 30 associations des professeurs de toutes les régions de l’Ontario. L’OCUFA est en ligne à l’adresse suivante : www.ocufa.on.ca.