Le Sénat de la Laurentienne reste ouvert sur l’avenir des programmes anglophone/ autochtone de Beaux-Arts en théâtre et en arts cinématographiques

(Sudbury – le 20 mai 2020)

Le Sénat de l’Université Laurentienne a adopté hier à la majorité deux résolutions visant à assurer un avenir aux programmes d’études en théâtre et en cinéma récemment abandonnés par l’Université Thorneloe le 23 avril 2020. L’Université Thorneloe est l’université fédérée de la Laurentienne qui avait annoncé la fermeture des programmes de beaux-arts destinés principalement aux étudiants Anglophones et Autochtones.

L’une des résolutions réaffirme qu’en vertu de la Loi sur l’Université Laurentienne (1960), le sénat de l’institution est seul compétent en matière de programmes. Les programmes de beaux-arts en théâtre et en production cinématographique avaient été approuvés jusqu’en 2026 suite à une évaluation en bonne et due forme en mai 2019.

Ces programmes comptent 54 étudiants à temps plein et des centaines d’autres (des facultés de gestion, de santé, etc.) profitent de cours au choix en cinéma et en théâtre. Deux professeurs à temps plein et neuf instructeurs à temps partiel gèrent les programmes.  De 2015 à 2019, 72 productions dans le Grand Sudbury ont contribué à l’économie locale à hauteur de 105 millions de dollars et à la création de 2 360 emplois. En 2019, 343 productions dans l’ensemble de l’Ontario ont représenté 3,2 milliards de dollars et 56 050 emplois.

La semaine dernière, une pétition a été lancée pour demander au président de la Laurentienne, Robert Haché, et au Conseil des gouverneurs d’intervenir pour sauver les programmes. Elle avait déjà été signée par plus de 1,100 étudiants, professeurs, diplômés, artistes et membres de la communauté ce matin.

L’association des professeurs est partenaire d’une campagne communautaire visant à sauver les programmes.